Musique dans l’église: le journaliste François Delormas forme le peuple de Dieu à Bingerville sur la louange et l’adoration
« Edification de l’Eglise par la louange et l’Adoration », thématique du séminaire organisé récemment par l’Eglise des Assemblées de Dieu de Bingerville , Temple Ambassade de Gloire a occupé une semaine durant les membres de cette communauté.
le Pasteur N’Goran et les responsables de l’église ont voulu donner par ces séances de formation aux chrétiens la connaissance nécessaire pour mieux adorer Dieu et lui rendre gloire par les cantiques.
Le formateur, animateur à la Radio Fréquence vie, François Delormas dont les connaissances en matière de musique sont avérées a répondu aux attentes des participants. Il soutient que l’Afrique est un continent béni et naturellement peuplé d’adorateurs. Malheureusement selon le conférencier cet adoration est erronée du fait de sa méconnaissance du vrai Dieu. François Delormas a exposé les réalités concernant la question de l’adoration dans les églises où le diable veut travailler en y introduisant du feu étranger.
» Il existe différentes interactions entre la musique, la louange et l’adoration. Leur impact sur l’Eglise est notable » soutient l’homme de média spécialiste de la musique chrétienne.Les explications concernant les attaques de satan, contre les chantres, musiciens et instrumentistes, ceux qui sont supposés avoir pris la place privilégiée au près de Dieu ont été dévéloppées au cours de cette formation. » Nous combattons tous, Satan, Lucifer (Cherubin oint) était le gardien protecteur du trône de Dieu ( Ezékiel 28 ;14) . Il avait plusieurs autres privilèges. Ses premières fonctions, la louange et l’adoration. Crée pour la musique, instrument de musique et paré d’or etc. Il a perdu malheureusement cette position. Il est désormais furieux contre l’Eglise mais surtout il est déchaîné et en guerre contre les chantres. »
Au cours de ce séminaire sur plusieurs jours, le chantre et formateur de groupes musicaux a étalé les différentes définitions de la musique : « l’action de combiner des sons de façon agréable à l’oreille » ; de cette définition simpliste et limitée de Jean Jacques Rousseau, à sa définition de « science de l’inspiration », il fait savoir à l’auditoire que quand une musique semble belle et bien élaborée, il est bon de toujours savoir de qui est-elle inspirée car Satan aussi inspire et dans le cas de la musique chrétienne, il faut la parole de Dieu comme baromètre.François Delormas exhorte les chantres à chanter la bible, les airs de la foi dans les chants de victoire , de gloire à Dieu et dans les autres recueils de cantiques.
Pour étayer ses propos et rendre le séminaire pratique, il fait venir des chantres tels que Sylvain Nanegnon de Trumpet , Koné fontali , Felco et Sidi , tous des chantres ayant de bons témoignages.Sur la louange et l’adoration, il a relevé que ce n’est pas dans la lenteur ou la rapidité qu’on les reconnait car beaucoup ont tendance à croire que les chants lents sont pour l’adoration et les chants rapides pour la louange. Selon le conférencier l’adoration est un état d’esprit, une vie, un acte de foi , elle englobe la louange et il faut que celui qui adore Dieu soit prêt à faire des sacrifices. Sur la louange a-t-il souligné, il faut utiliser des thèmes appropriés issus de la bible au lieu de propos vulgaires tels que « on va faire Atalaku de Jésus », « on va chauffer » etc, mais plutôt dire « Shaback » qui veut dire crier en citant les attributs de Dieu , ou si l’on veut « Alléluia = gloire à DIEU », « Maranatha ». « Il ne s’agit plus en un mot d’emprunter des attitudes et habitudes profanes dans nos cultes . Gnagne François Delormas a cloué au pilori l’Eglise quand il fait la démonstration que la quasi-totalité de nos chants sont d’origine païenne ; c’est le cas du phénoménal « Igwe » exécuté dans presque toutes les églises. Le rythme et la mélodie ont été empruntés d’un célèbre artiste de la musique profane » a-t-il poursuivit.Il y’a plusieurs autres exemples évoqués par le conférencier où les mélodies sont tronquées, les paroles ou textes incorrects. Exemple : « Satan que me veux tu….. », « je suis dans la joie, je suis dans l’émotion ».
Le dernier jour du séminaire, temps de conclusion, l’orateur a mis en garde contre les feux étrangers que nous introduisons souvent dans l’Eglise, car les conséquences peuvent être fâcheuses. Il a pris l’exemple de Nadab et Abihu qui ont violé les prescriptions relatives à l’offrande des parfums, en y introduisant du feu étranger Exode 30 ; 9. Ils ont connu la mort mais l’orateur précise que cela peut être aussi la mort spirituelle.Le témoignage d’un artiste de la musique africaine qui a fait la belle époque de la musique ivoiro-congolaise en Côte D’Ivoire, Mavoungoun Gaspar alias Lolo Lolita avec son opus « Jeannot où est le sérieux » vendu à plus de 22000 exemplaires en un trait . Malheureusement cette gloire était la résultante des pactes et alliances tissées avec le diable. Il a invité ses frères et sœurs ivoiriens à rejeter la musique du monde diabolisée en faveur de la musique chrétienne qui édifie.
La cerise sur le gâteau fut cette petite formation dans la grande ; tous les chantres, dirigeants de culte, les responsables de départements, anciens et diacres ont reçu un coaching du journaliste enseignant en communication sur la direction du culte afin que le culte de cette église sois plus dynamique, aéré et vivant.
L’orateur a déjà effectué plus d’une centaine de programme de ce genre dans les Eglises méthodistes et évangéliques; il dispose d’une équipe de technicien et de chantres qui l’accompagnent.
Akré de la Hauteur