Avec le niveau de langue, on expulse bien les immigrés.

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Les français qui disent être submergés par l’immigration comme l’a dit lui-même le premier ministre François Bayrou, ont trouvé peut-être la parade légale pour mettre fin selon eux à l’immigration incontrôlée comme ils disent. Et cela, à travers la loi immigration 2023 portée par Gérald Damanin anciennement ministre de l’intérieur d’ Elisabeth Borne et actuel ministre de la justice du gouvernement Bayrou.

La nouvelle loi immigration durcit les tests de français pour les étrangers alors que le budget alloué aux cours a été réduit. Ils vont devoir prouver leur niveau de français, au nom de l’intégration, en réalité, des dizaines de milliers d’entre eux vont devenir expulsables.

Jusqu’à présent, pour obtenir une carte de séjour, les étrangers devaient signer un contrat d’intégration républicaine et s’engager notamment à apprendre le français, mais aucun examen n’était exigé. Avec la loi nouvelle loi immigration 2023, ils devront désormais passer et réussir une épreuve écrite et orale.

300.000 personnes susceptibles d’être expulsées

300.000 personnes possédant un titre de séjour, risquent l’expulsion à moins de passer et reussir le test de niveau de langue, lors du renouvellement de leur titre de séjour. Selon le ministre de l’intérieur français
Bruno Retailleau
, un étranger en situation régulière qui ne maîtrise pas le Français après plusieurs année de présence sur le territoire n’a tout simplement pas produit d’effort et ne devrait de ce pas, valider le renouvellement de son titre de séjour.

Les nouveaux critères et le niveau de langue

Avant la loi immigration 2023 qui rentrera en application en juillet 2025, la signature d’un simple contrat d’intégration républicaine consistant à un engagement d’apprentissage de la langue française, suffisait. Désormais, pour obtenir un titre de séjour de 2 à 4 ans dans la loi immigration 2023, il faudra désormais valider un niveau collège en langue française, pour une carte de 10 ans, un niveau lycée et pour la nationalité française, un niveau universitaire. Ce sont des tests écrit et oraux. Quand on connait le niveau d’écriture actuelle de la langue française même pour les natifs et ceux qui habitent le territoire, ce parcours exigé peut tout simplement s’apparenter à un plan mise en place pour au final refuser le permis de séjour aux immigrés.

Selon des journalistes-reporters, à Marseille par exemple depuis cette annonce, les étrangers rencontrés dans un cours de langue, ont l’impression de jouer leur avenir. Tous ou presque ont un emploi, certains sont ici depuis plus de 10 ans comme Marianne d’origine comorienne. Elle a quitté l’école en 6eme et enchaîne les boulots de femme de ménage. Mais un examen écrit pour renouveler son titre de séjour lui paraît inaccessible.“le souci c’est que j’ai pas le temps. J’ai pas fait d’étude en France, j’ai pas le niveau nécessaire et c‘est bien ça le problème”

Du point de vue des formateurs

La formatrice elle-même s’inquiète  » Il y a des gens qui parlent très bien français, qui communiquent tous les jours dans leur travail, mais qui ne vont pas réussir cet examen. Il y a une forme d’inquiétude d’angoisse d’être ici depuis 10 ans et de se dire , cette fois-ci on pourra pas l’avoir”.

Chloe Odent qui est formatrice et coordinatrice de l’association A Voix Haute témoigne dans ce sens au journal de la chaîne de télévision France 2: «Les conséquences sont bien réelles : si au bout de 3 ans, ils n’ont pas atteint le niveau collège, avec la nouvelle loi, ils deviendront expulsables. Le ministère de l’intérieur a même fait ses calculs, 20 000 immigrés risquent de perdre leur titre de séjour et 40 mille se verront refuser la carte de résident.

Un grand paradoxe concernant aussi le temps alloué à la formation. Alors qu’il devait être en augmentation, au contraire le nombre d’heure de formation de langue est en baisse, parfois même il a été divisé par deux. Pour remplacer les cours en présentiel, les étrangers devront se débrouiller avec un simple site internet. Une catastrophe selon l’un des cadres de l’OFII qui souhaite rester anonyme. »Les cours sont maintenus pour une infime minorité en présentiel. Pour tous les autres, c’est simplement la proposition d’une plateforme internet. Beaucoup n’ont pas d’ordinateur, pas de connexion internet, ils n’ont que leur téléphone. C‘est quasiment laisser la personne dans l’échec », comme témoigne sous anonymat ce cadre de l’OFII.

Pour le patron de l’OFII en revanche ce fait se généralise dans l’Union Européenne, en augmentant les exigences de langue, la France ne fait que s’aligner sur les pays voisins, comme l’Allemagne notamment.L’ensemble du dispositif vise à responsabiliser les personnes et à les aider à s’intégrer. Je pense qu’il faut avoir confiance dans les gens. Ils ont 3 ans pour atteindre le niveau minimal et renouveler leur titre de séjour »

Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).

Quant à ceux qui veulent obtenir nationalité française, la marche est encore plus haute, au point que certains français eux-mêmes se casseraient les dents sur cet examen de niveau universitaire.

10 volontaires ont accepté de passer l’épreuve en condition réelle. Tous sont plutôt très diplômés, un seul n’a pas le bac. Pendant une heure et demie ils ont notamment planché sur des questions à partir d’enregistrements audio. Sur l’une des questions suivante : Le Robot émotionnel est capable d’interpréter, de provoquer ou de manifester les émotions ? Plusieurs candidats ont semblé perdu. “Je pense que je me suis trompée plusieurs fois  » affirme une étudiante pourtant dotée d’un bac + 5 en littérature. Résultat, après correction, 5 candidats n’ont pas eu la moyenne à l’écrit mais compensent à l’oral et 2 ont même raté l’examen pour obtenir leur propre nationalité.

« Il faut compter 2 à 3 mille heures de cours pour obtenir ce niveau, c’est vraiment inatteignable ».Selon des associations qui préparent aux épreuves, quand le français n’est pas la langue maternelle,les chances de réussite sont maigres. c’ est un niveau qui est beaucoup trop élevé pour la plupart des étrangers qui veulent demander la nationalisation ou un titre de long séjour en France.

Ces nouveaux tests de langue seront mis en place avant la fin de l’année. Une épreuve facturée une centaine d’euros, ou 165 euros à leur charge pour le test de nationalité française.

Ces tests de niveau de langue ne s’imposent pas seulement pour l’obtention du titre de séjour. Sur le plan professionnel, ils sont aussi exigés pour certains métiers dont celui d’agent de sécurité, une profession qui emploie largement des personnes immigrées. Si cela se passe ainsi dans la sécurité, On peut être certain que cela sera de même dans ces secteurs à forte population d’immigrés.

Exiger un niveau de français à un étranger que les Français eux-mêmes n’ont pas

Demander à un étranger de mieux parler et écrire la langue que les français eux-mêmes

En fait, ce qui dérange dans cette loi et le niveau de langue, c’est son exigence vis-à vis des étrangers car nous le savons tous, les dits Français de souche, ceux là mêmes qui portent l’étendard du soit-disant patriote sont les premiers transgresseurs de leur propre langue qu’ils sont sensés défendre. Eh oui, les Français écrivent très mal leur propre langue et pour le constater, il suffit de se rendre sur des forums de discussion et jeter un coup d’oeil sur les commentaires de chaque post. C’est hallucinant de voir ce qui est écrit. Des fautes grotesques et énormes, à vous donner le tournis, de sorte que votre premier réflexe est de sortir de là. En Afrique, une expression courante disait : «Tu brises la grammaire » comme pour dire que tu parlais ou écrivait très mal le Français.

Quand tu fais remarquer à certains Français de souche que leur expression n’est pas correcte alors qu’ils aiment se révendiquer patriote, ces derniers qui fustigent les autres vous avanceront des arguments simplets du genre «c’est ma langue et je l’écris et la parle comme je veux». Mais alors, si tu n’es pas capable de bien t’exprimer dans ta propre langue, pourquoi l’exiger aux autres? Après tout, pour un argumentaire de défense de son pays, ne serait-il pas plus approprié de bien l’écrire, la défendre pour mieux l’imposer aux autres? Un Français qui écrit et parle bien sa langue n’en serait-il pas le meilleur ambassadeur?

En vérité ce n’est pas ce qui les intéresse en premier. Leurs problèmes restent les immigrés et bien évidemment leurs descendances. Ainsi, ils préfèrent parler des habitants de la banlieue qui ne savent pas parler français pour mieux s’en prendre à une population qu’ils n’aiment pas, les Maghrébins et les Africains du Sub-Sahara. C’est la stigmatisation évidente d’un racisme patent qui leur permet de calmer leur haine quotidienne en tapant en permanence sur l’immigré.

Il y’a une dizaine d’année, une étude de la Francophonie qui avait publié une étude concernant l’avenir de la langue française se rassurait de son maintien grâce à l’Afrique francophone où d’ailleurs un effort de qualité d’exigence était mis en avant.

Cela n’a pas empêché le président français Emmanuel Macron de mettre à la direction de la Francophonie, l’ancienne ministre des affaires étrangères du Rwanda qui, ironie du sort, en était sorti pour s’engager dans le Commonwealth, le penchant anglais.

A bien regarder les chose, les pays d’Afrique francophone sont l’endroit où on parle et s’exprime le mieux en Français. Cette exception est liée à l’enseignement de la grammmaire et du vocabulaire qui n’a subi aucune réforme contrairement à l’Hexagone où les changements ont été faits selon chaque ministre de l’éducation nationale. En conséquence,tandis que l’Afrique applique toujours les anciennes règles, en France des réformes permanentes ont fini par détruire des fondamentaux dans l’apprentissage de la langue française.

De nombreux Français de souche ou immigrés parlent tout aussi mal le Français. Ce n’est pas un problème de quartier ou autre chose mais plutôt du système de l’enseignement qui a évolué dans la mauvaise direction et beaucoup de choses ont été perdues.

Il fût un temps ou les entreprises étaient obligées de donner des cours de soutien en Français aux jeunes ingénieurs qu’elles venaient de récruter. Dans leur travail, ces derniers devant être soumis à une rédaction quotidienne de rapports devraient avoir la maîtrise de la première langue dans laquelle ils s’expriment avec l’Anglais bien sûr.

Le Français est mal écrit par beaucoup de personnes en France.Les seules exceptions restent les milieux privilégiés des intellectuels, ingénieurs, journalistes et autres milieux qui permettant la reproduction naturelle des espèces et pour lesquels les enfants baignant dans ces milieux héritent des bonnes convenances.

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